TECHNIQUES Céramique

DOSSIER TECHNIQUE
Chaque pièce peut être :
- Tournée : le potier façonne manuellement, sur un tour en rotation, un objet
utilitaire ou décoratif.

- Moulée : la terre sous son aspect naturel ou liquide est appliquée

dans un moule, créé en principe par le potier.

 


- Modelée : à partir d’une masse de terre le céramiste crée une forme par ajout ou enlèvement de matière.

- A la plaque : comme cette expression l’indique la terre est étalée au rouleau,
puis mise en forme dans un moule en creux ou en bosse, ou sans moule.

- Le grès ou la porcelaine : Cette céramique est fabriquée à partir d’une terre
dense plus ou moins granuleuse, permettant l’élaboration de contenants
imperméables très durs mais aussi d’oeuvres modelées.
En effet sa particularité est d’être étanche (la terre est dite fermée) lorsqu’elle est cuite à sa température maximum (entre 1220 et 1320 degrés). Les objets fabriqués en grés peuvent être laissés bruts ou couverts (émail ou engobe)
et acquièrent ainsi une grande résistance (y compris aux produits corrosifs de type sel ou vinaigre) puis cuits à l’électricité au gaz ou au bois.

- La faïence : Cette céramique est fabriquée à partir d’une terre peu dense.
Cette particularité oblige à la pose d’une couverte qui imperméabilise la pièce, sinon la terre cuite nue reste ouverte donc poreuse. La faïence est généralement cuite une première fois à environ 1080 degrés puis couverte (cette opération est très souvent un décor structuré)
puis recuite à environ 960 degrés.
On assiste à un renouveau des
décors de faïence grâce à des céramistes «peintres»
qui bousculent les traditions.

Le raku : Cette céramique est fabriquée avec une terre de type grès
chamottée. Les pièces sont émaillées partiellement puis enfournées. La cuisson raku est toujours une cuisson rapide (un quart d’heure à une demi-heure) pour une température maximale de 850 degrés qui explique la forte porosité du raku. Les objets sont défournés incandescents et immédiatement ensevelis dans un réceptacle couvert contenant des matières combustibles (journaux, sciure de bois etc.…),
cet enfumage permet de noircir plus ou moins les parties nues de l’objet. Le refroidissement se fait à l’air libre ou par trempage, les chocs thermiques subis modifient la structure de l’émail,
ce qui se traduit généralement par des craquelures de la couverte.









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